Flourless bread et zéro patience

Sérieusement… j’ai décidé de ne plus répondre, sinon je risque d’étrangler la prochaine personne « bien intentionnée » qui fera un commentaire sur ma vie amoureuse — ou son absence. 😌 Selon ma dernière thérapeute, ces gens ont le droitde se préoccuper, parce que soi-disant ils m’aiment et veulent « le meilleur pour moi »… selon leurs standards, évidemment.
Très bien. Je suppose.
Mais peuvent-ils le faire en privé ? Ou juste… sans me le dire ?

Non, je ne suis pas intéressée par les applications de dating.
Et si vraiment vous étiez inquiets : je vous rassure, ça va très bien. Très, très bien même.
Je dirais même que tout va parfaitement, hormis cette économie qui essaye de me noyer, mais une relation ne résoudra certainement pas ce problème-là.
(Je parle régulièrement à des femmes en couple. Croyez-moi sur parole. 😂)

Depuis quelque temps, je rencontre beaucoup de femmes qui, même en aimant leurs enfants d’un amour inestimable, admettent que si la vie leur donnait une seconde chance, avec l’expérience qu’elles ont aujourd’hui , le mariage serait un « non », et les enfants… un « peut-être ».
Ai-je mentionné que ces femmes ont entre 45 et 60 ans ?

Alors faites l’exercice : regardez les femmes autour de vous. Dépouillez-les un instant des titres de mères et d’épouses.
Que voyez-vous ?
Regardez-les comme des êtres humains, pas comme les caretakers de tout le monde. Et franchement… que voyez-vous ?
Offrez-leur un regard de compassion, un souffle d’empathie, et demandez-vous honnêtement : qu’est-ce que je ressens ?

Avant de commencer avec : « Ce n’est pas le cas de toutes les femmes… », je sais. Je généralise pas. J’observe. J’écoute. Je cherche. Je parle à des grands-mères, à des grands-tantes. Demandez-vous pourquoi, une fois veuves ou séparées, tant d’entre elles préfèrent rester seules pendant des décennies.
Écoutez les silences, les soupirs, les regards perdus dans un coin du passé.
Offrez un moment de qualité aux femmes de vos vies, sans jugement, sans excuses, sans vouloir défendre quoi que ce soit, puis dites-moi ce que vous remarquez.

Bien sûr, je pourrais être une vraie peste et renvoyer les critiques dix fois plus fort, puisque tout le monde croit avoir des conseils à offrir… Mais j’ai choisi la paix.
J’ai choisi de réguler mon système nerveux, d’être heureuse, pleinement épanouie selon mes règles et mes limites.
Et si cela vous dérange ?
C’est votre problème, pas le mien.

Et non, je ne veux pas rencontrer vos amis persuadés d’être un « prix », qui rêvent d’une femme moderne au travail et traditionnelle à la maison, pendant qu’ils se reposent ; comme leur mère l’a fait.
La vie d’épuisement que vous me proposez, je n’en veux pas.

PS : J’ai décidé de manger du « flourless bread ».
Donc vraiment, je n’ai pas le temps pour vos balivernes en cette fin d’année.


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