SophieJ Life Experiences

Puisqu’il est tiré, buvons le vin, souhaitons que ce ne soit pas à nos expenses.

Cela fait des années que mon groupe d’amis se réduit de plus en plus. Pas de drames bien entendu, seulement des priorités différentes et des étapes de vie. Je pense que retenir des amis à mesure qu’on grandit, se déplace, se développe devient de plus en plus difficile. Selon ma thérapeute avec qui j’ai eu plusieurs sessions à ce sujet, la qualité au dessus de la quantité est toujours la meilleure approche. J’ai souvent entendu des gens discuter à propos de la légitimité des amitiés selon leur longévité, ce qui semblerait déterminer leur relevance. A chacun sa méthode mais personnellement il ne s’agit pas de durée quand on discute amitiés, parce que les gens changent et leurs besoins ne sont plus les mêmes, mais plutôt de connections et du désir de l’améliorer. Ce n’est pas une tragédie en dépit de ce que semble être la perception, de faire des amis à l’âge adulte. 

Quand faut-il tirer le vin cependant? Personnellement je ne peux pas ou plus dépendamment de qui demande, de sacrifier mes valeurs et principes. La liste n’est pas si exhaustive; respect des droits humains, domestic violence, oppression, et quelques autres…. Décidément le strict minimum. Est ce que j’ai du prendre mes distances avec certaines personnes  à cause d’elles, malheureusement oui. Comment défendre l’indéfendable? A un point de sa vie, il faut se dire est ce que je veux supporter les victimes ou les oppresseurs? Chercher des excuses pour ses amis alors qu’ils sont clairement en faute peut être difficile pour beaucoup d’entre nous, permettre un comportement destructeur de continuer n’est pas si étranger quand les sentiments s’en mêlent. Combien de fois avez-vous sûrement entendu quelqu’un défendre un oppresseur parce que c’est un ami proche? Une fois que vous commencez à blâmer les victimes, vous devriez vraiment prendre une profonde inspiration et y réfléchir.

Un autre aspect pourrait être, qui tend toujours la main? Personnellement ma méthode est simple, je fais l’effort d’établir un contact deux, jusqu’à trois fois et dépendamment de la réponse reçue, j’analyse si cela en vaut la peine vraiment de poursuivre cette relation. Nous sommes tous super occupés; carrières, vie de famille, tribulations, et quoi d’autre, mais si dans une amitié, une seule partie fait toujours l’effort des visites, des appels, textes, et j’en passe…. A un certain moment, l’autre partie fait passer le message qu’elle n’est plus intéressée. Je sais que certaines personnes ont cette tendance de faire silence radio quand tout va de travers, et c’est leur moyens de gérer les situation stressantes, elles disparaissent pendant des mois et reviennent quand la situation se calme. A chacun sa méthode, mais je ne pense pas qu’il soit aussi équitable de penser que les amis doivent les recevoir à bras ouvert à chaque fois après des mois sans communication. 

Comme toute relation, l’amitié est aussi un jardin dont il faut prendre soin, spécialement avec l’âge et la maturité. Un jour il faudrait que nous discutions des raisons pour lesquelles les femmes parviennent à pardonner leurs conjoints et non leurs amies après un simple malentendu. Je sais que cela n’a rien à voir la grande majorité du temps avec les biens matériels de ces dits conjoints. Lol. Alors pourquoi pouvez-vous leur pardonner et non vos amies qui vous supportent depuis la nuit des temps ? Simple interrogation mesdames, pas besoin de se fâcher. Ceci dit, certaines amitiés tout comme toutes autres relations se fadent avec le temps. Pas de drames ou de malentendus, simplement différents d’états d’esprits et de priorités.  Il y a toujours de l’amour et une possibilité de rire et de converser, mais cela s’arrête à ce carrefour de  moments partagés et de souvenirs. Personnellement, je ne suis pas contre…les bavardages continuent sont épuisants.  

PS: La vie est belle……….pas pour moi, mais elle est belle.